Injoux-Génissiat.
L’aménagement du Rhône fut envisagé dès 1906, mais restera qu’à l’étude de projet jusqu’à l’année 1933.
Ce n’est donc qu’à dater de 1937, que la construction du barrage de Génissiat sur le Rhône, débutera, mais sera brutalement interrompu par la seconde guerre mondiale, pour ne reprendre et s’achever qu'en 1948, année de son inauguration.
La construction du barrage entrainera la disparition de plusieurs sites : Les pertes du Rhône, le château d’Arlod, et le village d'Essertoux.
A découvrir le monument commémoratif, "La Force et la Lumière", œuvre du sculpteur Léon Ernest Drivier.
Dompter les eaux du Rhône, fut l’un des objectifs des plus importants de la navigation fluviale, pour relier le Rhin à la Méditerranée. Rendre navigable ce fleuve en créant un canal depuis le lac de Neuchâtel, puis celui du Léman fut un des nombreux projets ambitieux, déjà proposé à l’époque de Néron.<
Les aménagements du Rhône dans la partie inférieure du fleuve afin de permettre la navigation commerciale, s’ils furent importants ne relevaient pas d’une technicité des plus importantes.
Il n’en était pas de même pour aménager l’étroit défilé que le Rhône avait creusé dans sa partie haute entre Fort l’Ecluse et du Parc à proximité de Seyssel. Personne n’y avait navigué jusqu’alors.
L’un des projets envisagés prévoyaient un canal creusé depuis Versoix jusqu’à Seyssel, alimenté par la Versoix, rivière près du moulin qui existait à l’époque Sauverny, et qui comprendrait cent écluses. Cout du projet 8 millions de francs.
Les contraintes techniques si importantes, entrainant des sommes si considérables, que ces projets furent abandonnés.
Divers projets virent le jour : celui de l’ingénieur Céard en 1774, puis de Lalande en 1778, puis de M. Secrétan en 1840 et 1843, puis Jolin en 1868, que M. Mâhl dans un rapport pour rendre le Rhône navigable depuis la frontière suisse à Arles avait évalué à 1milliard cinq cent millions francs.
L’on y avait prévu la construction d’écluses, puis de canaux et de galeries creusés dans la roche, pour le passage du Rhône entre la frontière suisse et Seyssel, de même qu’il fut question en 1878, d’une demande de projet, présenté par J.-B. Krantz, d’un canal latéral pour le Bas-Rhône, que l’on oubliera rapidement devant la somme astronomique que cela représentait.
Le barrage est de type poids, ce qui signifie que sa résistance pour ne pas glisser ou basculer à la poussée de l’eau, est du au poids de la construction.
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